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Monsieur Dewoitine.

Résumé de ma vision de la relation D/s

 

Je me plie à un petit exercice qui m’est souvent demandé dans mes échanges.

Expliquer, dans les grandes lignes, MA vision de la philosophie D/s.

Comme de coutume, il ne s’agit que de MON avis et il ne saurait être élevé en dogme.

Elle s’appuie sur une relation Dominant / soumise, les autres géométries possibles m’étant assez étrangères.

 

Pour expliquer, je ferai un comparatif, brouillon, des relations classiques et des relations D/s.

 

Dans les premiers temps d’une relation, la séduction est reine du bal.

Il s’agit de se mettre en valeur, de briller, pour obtenir l’attention de l’autre et de le complimenter pour l’attacher à nous.

La nuance à ce moment, entre relations classiques et D/s, tient en deux points.

Dans une relation D/s, le compliment ne doit pas être flatterie.

En effet, le compliment parle des réelles qualités, le flatteur feint l’adoration.

Il est complexe, ensuite, de créer l’équilibre du couple si on a fait croire, à son prétendant, qu’il était divin.

L’équilibre est le but premier de la D/s.

La relation classique ne s’embarrasse pas de ce détail.

La séduction, quant à elle, est pondérée, dans la D/s, et durable.

Chacun s’engageant, par contrat, à mettre les fruits de ses qualités au service de l’autre, y compris son pouvoir de séduction, nommé « Aura », « charisme », « magnétisme », etc. chez le Dominant.

La relation classique est, souvent, basée sur un jeu de dupe.

La séduction ne résiste que rarement au temps. Particulièrement chez les hommes …

 

Passé le temps de la séduction, quand la dame s’est offerte et que le mâle a satisfait son ego en pensant l’avoir dupé sur sa propre valeur, la vérité s’insinue lentement.

En général, c’est monsieur qui commence à reculer. Il prend ses aises, s’apaise et laisse ses qualités au vestiaire pour chausser ses bas-instincts.

Comme monsieur recule, madame fait de même et inversement …

Le couple s’étouffe dans la lassitude, les « compromis » et « concessions ».

En fait, pour durer, le couple doit tenter de mettre assez de distance pour que chacun puisse respirer.

Dans le couple, chacun regrette le temps passé ou l’autre adorait ce que l’un cherchait à simuler.

Monsieur reprochera à madame d’être frigide, parce qu’elle n’écarte pas les cuisses quand il rentre trop fatigué pour s’intéresser à elle.

Madame reprochera à monsieur de passer son temps à la pèche, sur sa moto, etc.

En tous les cas, un couple classique, qui survit, a l’un de ses traits :

- Chacun a été honnête avec l’autre sur ce qu’il désirait offrir.

- Aucun n’a triché pour conquérir.

- Chacun écoute et prend en compte les désirs, librement exprimés, de l’autre.

- Chacun a plus à perdre qu’à gagner à une rupture <sourire> …

 

Marché de dupes, la relation classique conduit, le plus souvent, à la souffrance et à la haine ou au dédain et à l’absence.

 

Dans une relation D/s, la base est le contrat.

Le contrat lie dès le départ, porteur des devoirs de l’un envers l’autre, porteur des offres de l’un à l’autre.

Le contrat évolue, parce que les humains évoluent.

Les partenaires engagent un échange paisible et constant pour maintenir l’équilibre et le remanient régulièrement.

Le contrat est clair et sa rupture, quand elle survient, ne conduit pas à une suite de conflits mais à un constat commun.

 

Pour simplifier encore …

Les hommes fort et droit sont souvent utilisés et jetés après usage.

Les femmes féminines et douces sont souvent consommées et recrachées.

Dans la D/s, ces deux groupes s’entendent pour s’unir.

Ils visent à l’équilibre des dons.

L’un comble les besoins et manques de l’autre.

Chacun aime l’autre, comme il aime être aimé.

 

Deuxième version...

 

Une amie très proche disait que la D/s était le dernier repaire des romantiques, je trouvais cette définition parfaite et elle pourrait se suffire à elle même.

Pourtant, elle manque de la clarté clinique nécessaire pour éclairer ceux qui aimeraient comprendre.

 

Je me fais, donc, violence et entame une description de MA vision de ma D/s.

Je tiens au «  MA » … Elle n’a absolument rien d’universel … Si elle présente des traits connus de la majorité de ses pratiquants, elle diverge assurément de leur D/s. Chacun son chemin …

Je vous prie de prendre cette description, incomplète, pour ce qu’elle est : un aphorisme.

 

Donc … Selon moi …

 

On constate, dans la société normale, un dénigrement des qualités dites " féminines " et une vénération pour celles communes et, particulièrement, " masculines ".

Courage, force, volonté, droiture, pragmatisme, ténacité, intelligence voir roublardise, machiavélisme, calcul, sont valorisés comme les voies honorables vers une réussite qui se mesure en dollars.

Douceur, diplomatie (lorsqu’elle n’est pas tricherie), sensualité, beauté, féminité, tranquillité, empathie, écoute, sont dénigrés, outil d’une manipulation malsaine de son interlocuteur.

Une femme, affirmant sa féminité, se verra nommée « salope » ou « pute ». Un homme, affirmant sa virilité, se verra nommé « Don Juan » ou « charmeur ».

 

Un couple construit, sur ce schéma, va à la ruine ou à la soumission malsaine de la femme à l’homme. Malsaine en cela qu’elle est bâtie sur la peur. La femme se voit contrainte de refréner ses qualités et de valoriser celle de l’homme, voir de les affirmer.

Certains couples vanilles (classiques) parviennent à établir un équilibre au prix de multiples concessions, reculs, ou après une longue et délicate négociation.

D’autres inversent le schéma, la femme affirmant avec force ses qualités féminines, tout en usant des qualités plus masculines, et l’homme acceptant de s’y soumettre. J’ai un grand respect pour ces couples et ces femmes qui bâtissent une relation D/s.

 

Ma vision de la D/s s’appuie sur ce constat. IL s’agit de mettre en place une relation où chacun apporte les fruits de ses qualités propres. L’homme peut apporter sa sensualité, la femme sa volonté, etc. Mais l’important, à mes yeux, est que ceci soit fait en pleine conscience.

Le couple se doit de maintenir (surtout dans les premiers temps) un dialogue clair, serein et honnête pour définir les apports de chacun et les schémas de décision. Ce dialogue doit être accompagné d’effet. Il est nécessaire qu’il ne soit pas seul ciment du couple. Il doit s’accompagner d’une mise en œuvre des qualités de chacun.

Vous comprenez que chaque couple est différent, avec des mécanismes différents, que chaque couple est une élaboration raffinée visant à la plénitude de chacun.

 

Je connais mes qualités tout autant que mes besoins et attentes. Je connais mes failles et les remèdes à mes doutes.

Je sais, donc, ce que je peux apporter et ce que j’ai besoin qu’on m’apporte dans une relation sentimentale.

Si je peux rencontrer une femme qui ai la même connaissance d’elle-même et des mécanismes compatibles avec les miens, si elle peut m’apporter ce qui me manque et est en attente de ce que je peux offrir, la fusion se fera sans problèmes.

Si je rencontre une femme, qui est séduite par mes qualités, en attente de leurs fruits et qui parvient à me le dire, j’irai vers elle et tenterai de lui faire comprendre mes besoins, mes attentes. Si elle est capable de les assouvir, je l’aiderai à être fière de ses qualités, de ce qu’elle peut m’offrir et, ainsi, à ne pas se sentir inférieure à moi, recevant et donnant, assurée de ne pas me voir me détourner.

Dans cette D/s il n’est pas question de prise de pouvoir mais d’échange. Échange harmonieux et équilibré visant au bien-être de chacun.

Échange vivant aussi …

Chaque instant, chacun apprend et progresse, vieillit et change. Il s’agit de maintenir l’équilibre dans la durée, d’évoluer, ensemble, vers ce qu’on nomme « Unité », la pleine et entière réalisation de soi.

 

Je reviendrai affiner ce texte si vous m’en faite la demande.

J’espère qu’il vous éclaire un peu sur MA D/s.

 

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